Benoît Lumeau d'Hauterives - Artiste peintre

Né en 1967

Il vit et travaille entre Bordeaux et le Sud-Gironde.

 

Diplômé de l’Ecole des Arts appliqués de Gironde puis formé à la restauration de fresques, Benoît L. d’Hauterives a longtemps partagé son activité d’artiste peintre avec celle de peintre ornementaliste et même, parfois, de sculpteur ou d’illustrateur.

Après une brève expérience théâtrale à Paris, il est engagé comme apprenti dans un atelier de restauration de fresques et de peinture décorative affilié aux Bâtiments de France et Monuments Historiques dans lequel il perfectionne son sens du dessin et découvre les techniques propres aux chantiers de restauration dans des lieux aussi prestigieux que l’église de Saint-Jean-de-Luz ou le Grand Théâtre de Bordeaux.

Artiste en quête de spiritualité, il rentre dans l’ordre des Dominicains (celui de Fra Angelico !) de1996 à 2000 et met en œuvre son savoir-faire en participant aux restaurations de l’église Saint Paul à Bordeaux ; il fut, dans ce cadre, l’initiateur du renouveau de la messe des artistes.

Féru d’art décoratif, il s’installe comme peintre ornementaliste à sa sortie de l’Ordre des Prêcheurs, utilisant sa formation de dessin académique au service de la création ou la restitution de décors peints anciens, allant de la fresque renaissance aux panoramiques XIXe en passant par les grisailles XVIIIe ou les plafonds à la française… Son sens de la perfection lui vaut la reconnaissance d’une clientèle exigeante, notamment dans les châteaux tels que Talbot ou Pape Clément.

Ses premières œuvres s’imprègnaient du monde qui l’entoure ; pour cet artiste sensible à l’atmosphère d’un lieu, les scènes d’intérieur ont souvent été une source d’inspiration, qu’elles soient l’objet d’une commande privée ou d’un endroit sur lequel son regard s’est posé.

 

 

Aujourd'hui, les peintures à l’huile de Benoît L. d’Hauterives, que les sujets soient érudits ou plus banals, s’imprègnent toujours d’une profonde empathie sur la nature humaine et dévoilent en filigrane la psychologie de son auteur, voire plus largement les tourments de son âme, créant ainsi une atmosphère chargée d’émotion et de sensibilité.

Profondément nourri des « Classiques » qu’il n’hésite pas à revisiter, les faits de société tels que les discriminations, les violences familiales, l’homosexualité ou les questions de genre, sont autant de point de départ qu’il traite, se dévoilant souvent, sans jamais plonger dans un quelconque prosélytisme. Les corps, le plus souvent masculins, traités à l’économie de traits et de matière faisant une large place à la spontanéité, semblent disparaitre derrière une épaisse couche picturale traitée au couteau, semblable aux écorces végétales qu’il photographie à loisir, comme un témoin de la dualité qui oppose aujourd’hui la Nature et l’Humanité…. A moins, qu’au contraire, ils réapparaissent, tels des fresques oubliées derrière les outrages du temps, pour révéler l’évidence de la Beauté et de la Spiritualité dans le rapport complexe qu’entretient l’artiste et son sujet.

 

Benoît L. d'Hauterives se consacre uniquement à sa peinture depuis 2019.  

 

 


Artiste certifié I Cac ( Institut de Cotation des Artistes Contemporains )

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